CHANTIERS EN COURS
– nous avons déjà, à l’occasion des dernières municipales, travaillé sur la question du logement , car nous pensons qu’il y a là un point crucial et qui peut être pris par des « bouts » différents ; nous continuons au travers d’un groupe de travail, qui pourra sans doute assez rapidement s’élargir à des structures extérieures qui sont actives sur cette question. L’objectif étant de pouvoir proposer ensuite aux pouvoirs publics l’organisation d’assises du logement, ouvertes et partenariales
– nous allons proposer l’expérimentation en deux endroits (un quartier de Montpellier et une localité de la métropole) d’une « maison des services publics et de la solidarités » : un tiers lieu public / privé lieu d’information mais aussi lieu de vie et de construction d’alternatives solidaires.
– nous avons interpellé les différents pouvoirs publics sur la question de l’augmentation de la pauvreté : comment pouvons-nous aller plus loin dans notre métropole que les mesures nationales annoncées, à notre avis insuffisantes
– nous voulons enfin développer les possibilités d’échanges entre nous : échanger d’abord sur les activités et évènements de chacune de nos structures / échanger des services ou même des biens (par exemple dès aujourd’hui, le partage d’un compte zoom pro) / échanger des compétences
INTERVIEW POUR LA RADIO FM-PLUS

VIDEO PACTE DU POUVOIR DE VIVRE
Une vidéo du collectif à été réalisée, cliquez sur ce lien pour la visualiser !
https://drive.google.com/file/d/1b_NhOvEl224oplvYbntKvOxA8BdBhr6t/view?usp=sharing

TRIBUNE PUBLIEE PAR LA GAZETTE DE MONTPELLIER DU 6 AOUT 2020
Et si l’on créait des CLAPAS ?
Ces derniers temps de municipales, l’image de Montpellier a été considérée de l’extérieur comme incompréhensible voire ridicule, un « vrai cirque » ont même pensé certains.
Aussi me vient le rêve que dans notre métropole on soit capable d’inverser résolument les choses, de promouvoir demain des expériences innovantes, par exemple une démocratie de co-construction,
dépassant bien sûr la seule démocratie représentative, allant plus loin que la démocratie participative minimale et formelle que nous y avons connue jusqu’ici,
qui saurait donner leur place à la fois aux élus, aux techniciens (pas seulement publics), à la société civile organisée, aux citoyens de base.
Cela suppose que chacun sache faire un « pas de côté » :
1 – les différents pouvoirs publics (État, Ville, Métropole, Département…) : ils devraient intégrer qu’ils n’ont plus le monopole de l’intérêt général ; ils devraient aussi cesser les guéguerres entre eux
2 – les techniciens (publics ou privés) des différents domaines : il leur faut reconnaître que leur expertise, si elle est essentielle, n’est pas la seule et qu’il en existe une autre, citoyenne, à prendre en compte également.
3 – la société civile organisée : elle a eu – pas vraiment à tort – l’impression qu’on ne l’écoute pas assez. Mais si se développent de véritables espaces de dialogue, il faut qu’elle les saisisse. Il serait utile que, sans pour autant gommer leurs différences, les collectifs locaux existants soient mieux à même de faire des propositions en commun
4 – les citoyens de base : tout ne peut pas et ne doit pas nécessairement passer par des référendums d’initiative citoyenne. Et puis, il faut être au clair sur les modes de représentation directe, du type tirage au sort : parmi les volontaires seulement ou bien tous les citoyens ?
Pas simple, c’est vrai, d’arriver à des « fertilisations croisées » de ces catégories … et de créer ainsi des Communautés locales d’Action Partenariale d’Approche Simultanée (CLAPAS !) sur des sujets bien repérés. Mais voilà qui serait une véritable innovation démocratique ! Le mot aujourd’hui mis en avant de co-construction prendrait alors tout son sens.
Chiche ? En tout cas, nous avons bien l’intention de proposer dès la rentrée une telle innovation sur au moins deux domaines concernant notre métropole : le logement d’une part, dans toutes ses dimensions, la manière de concevoir ou de rénover des maisons de service et d’information des citoyens, d’autre part.
Dominique Schalchli
Coordinateur du collectif local du pacte du pouvoir de vivre